Mon parcours

Psychologue clinicienne titulaire d’un Master 2 depuis l’année 2000, il m’est arrivé de  recueillir les témoignages de personnes s’étant senties seules avec leurs angoisses au sein d’une relation thérapeutique estimée trop « silencieuse » ou trop peu contenante.

Cela m’a conduit à questionner mon  positionnement de praticienne.

Formée sur la base des théories psychanalytiques, j’ai souhaité accompagner mes patients dans une juste proximité, aidée d’outils thérapeutiques adaptables à leur personnalité.

Deux évènements y ont contribué.

Il s’agit tout d’abord de l’expérience de la maladie.  Avec elle, j’ai eu l’intuition que  mon rapport au corps était à remettre en  question. Ayant toujours  donné la priorité au travail mental, j’ai pris conscience d’avoir omis les signaux internes nécessaire à l’écoute de mes besoins fondamentaux. J’ai par conséquent entamé un travail personnel centré sur la pratique du ressenti telle que l’a développée Marie José Dal Zotto. Il m’a conduite à en découvrir la pertinence sur le plan thérapeutique et à l’intégrer aujourd’hui dans ma pratique professionnelle.

J’ai souhaité l’associer à celle de l’EMDR (une technique de traitements des traumatismes par les mouvements oculaires) après avoir vécu une catastrophe naturelle lors d’un voyage à l’étranger. Si cette technique s’adresse aux personnes ayant subi des traumatismes graves, elle s’applique également à celles ayant le souhait de se sentir plus libres et plus sereines dans des situations habituellement sources de stress.